NOSTRADAMUS
METHODE DE DECRYPTAGE
Auteur
Jean
Bendor
Le
lecteur trouvera dans cette rubrique :
DES
MODELES DECRYPTES
LES
CLES
DES
REVELATION SUR LE COQ
LA
METHODE DE DATATION
Ce
minuscule ouvrage est un argumentaire destiné à mettre en exergue, la véritable
signification des prophéties de Nostradamus, la méthode de décryptage et faire
ressortir la prophétie cachée en son sein. De ce fait, il n’est pas destiné à
la commercialisation. Il sera néanmoins publié, pour assurer sa protection, de
sorte que nul n’en détourne le sens.
Il
a pour autre but de laver l’honneur de Nostradamus, fortement malmené par des
décennies de propos malveillants, des versets détournés de leur sens, des affabulations
et une accumulation d’erreurs...
Cette
rubrique à, entre autres objectifs, celui de redorer le Blason de Nostradamus, de
lui redonner son lustre d’antan et finalement, d’apporter une réponse à la
séculaire énigme que posent, depuis sa mort, les ineffables prophéties.
Ses
Amis seront enfin récompensés de leur longue attente. Cela étant, je demande à
tous les exégètes et amis de de l’auguste devin de contribuer à sa notoriété,
en propageant la nouvelle au plus grand nombre.
Nostradamus
augure, dans son épitre à Henri, le temps de leur découverte et ce temps est
maintenant venu, en ces
termes :
« Ce nonobstant ceux a qui la
malignité de l'esprit malin ne sera comprins par le cours du temps après la
terrene mienne extinction, plus sera mon escrit qu'à mon vivant, cependant si
ma supputation des ages ie faillois ou ne pourroit estre selon la volonté
d'aucuns. »
- Hormis ceux que la malignité de l'esprit malin empêchera de comprendre,
avec le cours du temps et après mon extinction terrestre, mon œuvre sera plus
connue que de mon vivant. Cependant, si ma supputation des âges était erronée,
elle ne résulterait de la volonté d'aucun. Plaise à votre plus qu'impériale
Majesté de me pardonner, si je proteste devant Dieu et ses Saints et que
j'affirme ne rien avoir écrit dans la présente épître qui soit contraire à la
vraie foi Catholique.
En
dépit des idées préconçues, les séculaires prophéties n’ont jamais révélé leurs
secrets avant 1993, date à laquelle la clé du décryptage m’est enfin apparue.
La
transcription du colossal ouvrage, au demeurant prophétique et d’essence divine
repose sur quatre grandes clés, que, malgré leur simplicité, nul n’a jamais mis
en évidence. J’invite les passionnés, exégètes et autres traducteurs zélés à
les expérimenter. Outre les clés, ce document dévoilera forcément d’autres
grands secrets, même des noms de protagonistes et par obligation, la méthode de
décryptage.
En 1993, après deux autres flashes
particulièrement significatifs, la clé de l’hermétisme s’est soudainement
imposée à mon esprit. Outre le fait d’être universelle, elle était autrefois l’apanage
des antiques patriarches bibliques, des philosophes et auteurs grecs et latins
d’antan.
Les
prophéties de Nostradamus ne font pas exception à la règle, à cela près qu’il ajoute
parfois quelques niches issues de son génial cerveau.
Doté
de ce privilège, j’ai décrypté l’entièreté des prédictions de l’auguste devin
et les épitres, dans leur signification originelle, compte tenu que, dans son
épitre à Henry, Nostradamus précise :
« Mais
l'iniure du temps, ô serenissime Roy, requiert que de tels secrets evenemens ne
soient manifestez que par aenigmatique sentence, n'ayant qu'un seul sens et
unique intelligencee, sans y avoir rien mis d’ambigue n'amphibologique calculation.»
Cette
citation est claire, ses prédictions ont un sens et une seule signification
possible. Il se trouve, en effet, que mes transcriptions ne souffrent quasiment
aucune modification.
Pour faire court, disons que le séculaire
ouvrage est une réplique exacte de la Bible dont elle éclaire les zones
d’ombre. Cela étant et contrairement à une idée profondément ancrée dans les
esprits, il s’avère que les légendaires prédictions forment une seule prophétie
dont il apparaîtra, dans la suite des temps, qu’elle est indissociable de la
Bible, des Manuscrits de la mer Morte et autres antiques écrits. Le concept
étant rétabli, aucun quatrain ni aucun présage ne s’écarte jamais du saint
ouvrage.
Dans
les faits, Nostradamus reprend le thème biblique, dans lequel s’insère la
tranche d’histoire romaine retracée dans les deux testaments. Il réinsère la
guerre de Troie, laquelle est soigneusement gommée dans le livre saint. Cette
tranche d’histoire est présentée comme deux époques différentes, mais c’est
faux ! La Bible, les guerres puniques et la guerre de Troie forment un
tout indivisible, ce en quoi, la guerre de Troie n’a pas eu lieu !
Dans
le nouveau concept, les patriarches bibliques sont contemporains des empereurs
romains. Adam lui-même n’a pas encore gouté au fruit de la connaissance. Le
déluge se produit quelques mois après la mort de Jules César.
En
ces jours-là, la comète, dite de César, heurte les hautes couches de
l’atmosphère terrestre, la terre bascule, le déluge couvre la terre,
l’Atlantide est engloutie, Paris est détruit ce jour-là, dans les conditions
évoquées par les heureux témoins d’apparitions mariales. Tout cela figure dans mon livre.
La
combinaisons des testaments bibliques, explique pourquoi aucun nom d’homme ou
de tribu, cité dans les quatrains, ne sort jamais du cadre des guerres puniques,
y compris les noms des héros et héroïnes mythiques. Quant aux hommes et tribus,
ils figurent tous dans la Bible sous des appellations, souvent très éloignées
de la version historique. C’est en cela que réside, au moins pour partie, le
principe de l’hermétisme.
L’auguste
visionnaire projette les quelques siècles d’histoire inhérente à l’époque
précitée, dans l’apocalypse. Cela fait, tout devient clair et cohérent. Dans ce
contexte, les chefs de guerre romains figurent les exterminateurs de
l’apocalypse : cavaliers, antéchrist, et autres individus malfaisants. Le faux
prophète est connu, son nom est Assour, son nom est clairement libellé dans les
Manuscrits de Qumrân. Il est roi des Kittim, êtres démoniaques que Nostradamus
appelle « Rouges. » Dans tous les cas et pour un tas de raisons, la
datation diverge au gré des chroniqueurs.
Les
vestiges romains tendent à contredire cette thèse, et je ne les nie pas, il
subsiste en effet des monuments, des pièces, des preuves de toute nature, mais
je ne suis pas le patron, je ne fais que constater.
Une
hypothèse mettrait en cause une distorsion de l’espace-temps, produite au cours
de la titanesque collision. C’est d’ailleurs la seul explication et le fait
qu’il soit possible de voir dans le futur. Le livre intitulé, « LE GRAND
MONARQUE » version Kindle et papier (Amazon) en dessine les contours. Quoi
qu’il en soit, peu importe de savoir qui a raison, de Nostradamus ou des
historiens, car, de toute manière, c’est sa thèse et sa révélation ! et ce
qui compte, c’zest de savoir ce qu’il dit. Dans l’hypothèse où il se serait
trompé, les antiques auteurs se seraient également tous fourvoyés, du fait de
la coïncidence entre les prophéties de Nostradamus et leurs ouvrages, dans
lesquels je puise, moi-même mes arguments, pour ne pas dire des preuves.
Dans ce contexte, le regroupement des
testaments bibliques montre qu’Hénoch était contemporain de Jules César et des
géants, hauts comme des cèdres. Mathusalem est mort la même année que Jules
César. Abraham était contemporain d’Auguste, etc. A condition de s’en donner la
peine, tout cela est vérifiable dans les antiques grecs et latins.
Et
cela nous amène à la comète, la petite flamme sur laquelle repose la
chronologie prophétique. On en trouve la première trace sous Mithridate et ce,
régulièrement, jusqu’à Néron et plus. A savoir que l’apocalypse s’étend sur
plusieurs siècles. Tout cela, je l’ai écrit et publié dans un livre intitulé,
« NOSTRADAMUS, LES MYSTERES DE L’APOCALYPSE », pour l’instant,
au format Kindle, sur Amazon. Les livres papier paraîtront incessamment.
J’ai
bien conscience du peu d’argument probants dont je dispose, que de ce fait, il
me faut présenter des éléments beaucoup plus convaincants. Mon problème, c’est
que ma thèse arrive après des milliers d’autres, que de ce fait, il ne se
trouve plus personne pour y croire. Quant aux éditeurs, le fait est qu’ils
croulent sous les manuscrits, plus contradictoires les uns que les autres. J’ai
un premier atout, dont il semble, qu’il échappé à tous mes devanciers.
LES CLES DE
DECRYPTAGE
Cette
rubrique, les clés de décryptage, est extraite d’une première édition, en
2014, du livre précité, sa publication visant, avant toute chose, à assurer la
protection littéraire et la pérennité des mille et un secrets pour un grand
nombre d’années.
La première clé, mais
aussi la plus évidente, s’avère être la clé des majuscules.
Il faut savoir que les
majuscules dont sont parfois dotés les noms communs, forment une des quatre clés de décryptage. Exception faite des noms
propres et en début de lignes où elles se trouvent naturellement justifiées, les
majuscules, placées de manière inappropriée sur les noms communs, relient les
mots qui en sont dotés aux choses du ciel et cela concerne indifféremment les dieux,
les étoiles, les météores, météorites et autres matières stellaires, etc., mais encore ses habitants, y compris leurs
us, coutumes et religions. A savoir que nous sommes liés au ciel et à
ses hôtes comme les doigts de la main, depuis la création.
Le meilleur exemple de majuscules inadéquates
tient dans le quatrain VIII, 34, mais pour le démontrer, je dois évoquer un
extrait d’une autre prédiction, auquel il est intimement lié.
I,
35
Le
lyon jeune le vieux surmontera,
En champ bellique par singulier duelle…
Ce
quatrain est présenté, par les exégètes, comme le plus représentatif des dons
de voyance de Nostradamus. Le fait est
que les commentateurs l’ont de concert, attribué à la joute entre le roi Henri
II (le lyon vieux), et Montgomery (le lyon jeune), au cour de, laquelle le roi Henri
II a perdu la vie.
Quand
bien même le fait est incroyable, mes investigations m’ont amené à voir en
cela, une comète entrant dans le soleil.
VIII,
34,
Après
Victoire du Lyon au Lyon
Sus
la montagne de Iura Secatombe,
Delues
& brodes septieme million,
Lyo,
Ulme à Mausol mort & tombe.
●
Après la victoire du Lyon jeune (la comète) sur le Lyon vieux (le soleil), la
montagne du Jura sera divisée en tombes. On dit, mais c'est peut-être exagéré,
que les combats ont fait le septième million de morts. A Lyon, un luminaire
tombera mort en élevant un mausolée.
A
ce niveau, cette transcription semble insensée. Précisons d’abord que
l’Histoire n’aurait jamais passé sous silence un massacre d’une telle ampleur
au temps d’Henri II, ni même une chute d’étoile dans une si grande ville, sans
qu’il n’en reste aucune trace.
Dans
ce concept, le soleil est effectivement en cage d’or. Quant à la vue, il s’agit
d’une métaphore, parce qu’un antique précepte précise par ailleurs, « que le soleil voit tout, même ce qui
se passe sous les toits des chaumières.
Que l’on croie ou non dans une collision entre le
soleil et la comète n’a que peu d’importance, attendu que le véritable intérêt
tient dans le sens global de la prédiction. Le fait est qu’elle constitue
un excellent tremplin pour révéler, après quatre siècles et demi d’hermétisme,
un des premiers grands secrets de l’illustre devin, en même temps que la
première clé de décryptage.
Avec ses capitales à Victoire, Lyon, Secatombe, Ulme
et Mausol, ce quatrain est l’exemple type de majuscules en apparence
inappropriées. Elles signifient, dans le cas présent, que tous ces mots ont un
rapport avec le ciel. Il ressort de la majuscule au mot Lyon, que les
duellistes sont d’origine céleste (et ce n’est ni le cas d’Henri II, ni celui
de Montgomery). On relèvera néanmoins plusieurs cas où cet attribut forge avec
le ciel des liens moins directs, par exemple : celle à Secatombe impute, de
manière formelle, le massacre à une engeance extraterrestre, sur laquelle
repose une bonne partie de l’ouvrage. La majuscule à Victoire vient de ce que
ladite Victoire est consacrée à la comète. La dernière ligne prête à plusieurs
interprétations possibles, mais quel que soit le sens qu’on lui donne, les
liens avec le ciel découlent de l’évidence. Quand bien même la chute d’un
astéroïde prêterait à sourire, il apparaîtra sous peu que le chaos cosmique
entraîne les astres et autres astéroïdes dans une titanesque tourmente, qui
peut les faire s’entrechoquer et de ce fait, projeter des débris.
En
ce qui concerne les Rois ou chefs de guerre terriens, la majuscule marque leur
soumission aux célestes visiteurs ou à leurs dieux.
A
titre d’argument, il se trouve que le mot Lyon figure près d’une trentaine de
fois dans les centuries. Même si on exclut la ville de Lyon, le signe du
zodiaque et l’armée des trois Lyons, il reste tout de même une quinzaine de
quatrains consacrés aux fameux Lyons
du duel en cause. Le q. II, 94 sur lequel nous allons revenir, me donnera
entièrement raison.
Il
se trouve néanmoins que la règle liée aux majuscules n’est pas toujours
fidèlement respectée, certains mots qui devraient logiquement en comporter n’en
comportent pas, c’est justement le cas des « lyons » du q. I, 35,
alors qu’ils en sont pourvus au quatrain ci-dessus évoqué.
Le
fait de doter ou non les mots de majuscules aurait pour but, de réduire la
multiplication de cet attribut, pour lequel un nombre trop élevé risquait de
dévoiler prématurément leur véritable signification, Nostradamus s’en remettant
en cela à la perspicacité de son futur traducteur pour rétablir les
coïncidences. Il s’avère que sans cette précaution, le subterfuge aurait
probablement été éventé depuis longtemps.
Quant
à la prédiction, d’une collision entre la comète et le soleil, elle figure dans
la plupart des bibliothèques du monde, mais elle est si subtilement cachée, que
personne ne la voit. A titre d’indice, il se trouve que les petit et grand Lions
figurent dans le signe du Lion, car, il se trouve, que la prophétie est
inscrite dans le ciel, dans l’ordre de son accomplissement.
La seconde clé tient dans les mots, entièrement
libellés en capitales. Ce libellé indique dans tous les cas, la prédominance
du personnage au plus haut rang d’une religion. Pour cet exemple, j’ai
choisi le quatrain suivant, le second du remarquable ouvrage.
La verge en main mise au milieu de
BRANCHES,
De l'onde il
moulle & le limbe & le pied :
Un peur &
voix frémissent par les manches :
Splendeur
divine. Le divin pres s'assied.
● BRANCHES pour Branchus, identifie
l’astre solaire ● les
manches n’ont pas de signification précise, on pourrait tout
aussi bien dire que les voix sortent de n’importe quel autre partie du corps.
Transcription :
- La verge en
main mise au cœur du soleil, de son influence il imbibe et le limbe zodiacal et
le pied (centre). Il engendre la peur, des tonnerres sortent par ses manches,
il resplendit dans sa divinité. Le Divin établit sa puissance près de là.
Bien qu’il ne
soit pas un dieu au sens propre du terme, le soleil n’en est pas moins vénéré
comme tel, depuis des temps immémoriaux. Le culte solaire perdure depuis le
temps des pierres levées, en passant par les Egyptiens, Amérindiens, Romains,
etc.
Présage 76
Par le legat du terrestre & matin.
La grande Cape à tout s'accommoder,
Estre à l'escoute tacite LORVARIN,
Qu'à son advis ne voudras accorder.
La grande
Cape désigne le faux prophète, en raison de sa vêture. Le C majuscule lui
confère une origine céleste. LORVARIN est une anagramme parfaite de
LORRAIN V que je crois être le G. M. surtout à cause de sa position, Ve.
Transcription
:
L'ambassadeur du gros chien terrestre, dira que le
grand à la Cape est prêt à s’accommoder de tout. Le Lorrain Ve
écoutera discrètement, mais n’accordera pas foi à son avis.
Entre
autres exemples, le q. VIII, 16 évoque un nom propre, historiquement
connu, libellé en lettres capitales :
VIII, 16
Au lieu que Hieron fait sa nef fabriquer
Si grand
deluge sera & si subite,
Qu'on n'aura
lieu ni terres s'ataquer,
L'onde monter
Fesulan Olympiques.
●
Au port de Syracuse où HIERON fait fabriquer son bateau, un grand déluge
arrivera si soudainement qu'il n'y aura plus ni endroit, ni terre à attaquer.
L’eau montera aussi à Fiesole durant les Olympiades.
A
cet égard, l’écrivain grec Athénée nous a laissé une description détaillée d’un
luxueux bateau, La Syracusaine (env. 4 000 tonneaux). Construit sur
ordre de Hiéron II et mis à l’eau par Archimède en personne au moyen d’un
mécanisme de sa conception, il comportait de nombreuses machines : catapultes,
grues, etc.
Je
comprends l’étonnement de tous devant de telles coïncidences, cependant, quel
autre sens donner au quatrain ?
Il
apparaît de toute évidence que le passé et le futur se confondent, sans qu’il
soit possible de fournir la moindre explication ou sans remettre en cause les
prophéties ou l’histoire. Le
libellé en capitales, porte HIERON au plus haut rang d’une hiérarchie
religieuse. Pour qui en douterait, il se trouve qu’un certain quatrain le
qualifie de saint et de lourdes présomptions pèsent sur une charge de pontife.
Cette
vérification est à la portée de tous et j’invite tous les exégètes du vénérable
augure à la faire.
Entre autres exemple, LOIN figure cinq fois dans les centuries dont deux dans
un même quatrain, c’est dire son importance !
Présage 69 - Mars 1562 –
Esmeu de
LOIN, de LOIN prés minera.
LOIN pour
« l’oint », identifie
le Grand Monarque, le plus haut représentant de la hiérarchie catholique, comme
il apparaît dans les Manuscrits de Qumrân.
On trouvera encore CHIREN, ou CHYREN, anagramme
d’HENRI ou HENRY, le C trouvant son explication dans la position numérique Cinquième,
soit : HENRI V, le grand Monarque et futur roi de France, puis d’Europe et
enfin du monde.
La troisième clé,
repose justement sur ce dont nous venons de parler à propos de HIERON : les
liens avec l’époque romaine. A cet
égard, force est de constater les relations avec Rome, le Sénat romain, et les
Romains eux-mêmes.
Rappelons qu’aucun des noms cités dans
les centuries ne s’écarte jamais de l’époque romaine. Cela étant l’œil averti trouvera
sans peine, les noms clairement libellés de Néron, Claude, Hadrien, Ahenobarbus,
Agrippine, Plancus, Hannibal, Magon, Brennus, etc., mais aucun ne sera trouvé en dehors de la période des
guerre punique. Cela étant, beaucoup figurent sous des allégories.
Si Attila ou Ismaël et ses Ismaélites ou
quelques autres héros bibliques sont nommément cités, c’est qu’ils bataillent,
eux-aussi, dans le même temps. Dans ce concept, la faute n’en incombe pas à la
Bible, mais aux premiers analystes qui n’auraient pas fusionnés, comme il se
devrait, les premier et second testaments.
La meilleurs preuve du lien avec
l’époque romaine tient dans la prédiction en prose que voici :
Livre
1, présage 38 : Ceste année est celle qui fut du temps de
Cesar & Pompée : & la fin de l'année la proscription[1]
qui d'Auguste, Marc Antoine & Lepide.
●
Cette année est identique à celle qui fut du temps de César et Pompée et à la
fin de l’année on affichera des listes de condamnés signées d’Auguste, de Marc
Antoine et de Lépide.
Je
ne vois pas comment donner un autre sens à ce présage, sans procéder à des
manipulations sordides auxquelles je me suis toujours refusé. Il s’avère, en effet, qu’Auguste, Antoine et
Lépide ont publié un édit mémorable visant à éliminer leurs adversaires
politiques dans lequel il est précisé, entre autres recommandations :
« Quant à ceux
dont les noms sont ici affichés, que personne ne leur vienne en aide, ne les
cache, ne favorise leur fuite en quelque lieu que ce soit, ne se laisse
influencer par leurs richesses.
Quiconque serait
convaincu de venir à leur secours, etc.
Ce
fragment, d’un édit dûment avéré, constitue la preuve flagrante que Nostradamus
reproduit bel et bien l’histoire romaine, dans le moindre détail et que la
divination préalablement évoquée porte véritablement sur les triumvirs
précités. La singularité tient dans le fait qu’il la projette dans le futur.
Or, je ne vois pas à quoi pourrait répondre l’évocation d’un édit romain dans
une prophétie destinée à de lointaines générations. Il ne semble, en effet, pas
possible de concevoir, pour l’avenir même lointain, un triumvirat romain
rééditant le même décret.
Soulignons
que toutes les prédictions en prose concernent cette même époque. On retrouve
dans ce groupe, les noms clairement libellés du consul romain Marcellus ;
du général commandant des forces carthaginoises en Sicile, Hamilcar Barca ; de l’empereur
romain d’Occident Honorius ; du chef d’Etat athénien, vainqueur à
Marathon, Thémistocle ; du chef romain Scipion, dit l’Africain ; du
roi d’Epire Pyrrhus et combien d’autres… Les peuples concernés, toujours dans l’ouvrage
en prose, sont les Vandales, Daces, Gallois, Carthaginois, Fabiens, Honorics,
Scythes, etc. Mais les évocations les plus importantes à mes yeux sont celles
de Marius et de Sylla, prédécesseurs de Jules César, qui fait que la prophétie
engloberait aussi leurs règnes, tel qu’il apparaît ici :
« L'Italie
indignée, Prince estrange revolté, Sylla & Marius arrivez, sectes en
sedition.
Au nombre des quatrains, le suivant
représente, lui aussi, un argument de poids.
V,
75
Montera
haut sur le bien plus à dextre,
Demourra
assis sur la pierre quarree,
Vers
le midy posé à la fenestre,
Baston
tortu en main, bouche ferree.
●
demourra : la signification latine de ce mot est démoror, demeurer ● quarree
pour carrée. La pierre carrée pourrait représenter un socle ou un podium ●
baston : crosse portée par les hauts dignitaires, dans le cas présent, du
culte satanique ! ● tortu pour tordu.
●
Il montera très haut à l'extrême droite et demeurera assis sur la pierre
carrée. On le verra en direction du sud, posant à la fenêtre, la crosse en
main, des paroles savantes et habiles sortiront de sa bouche.
Mes
recherches m’ont amené à voir dans ce quatrain l’intronisation de Numa
Pompilius évoquée par Tite Live, avec laquelle les concordances sont
époustouflantes :
« Rappelant que Romulus n'était devenu roi qu'avec l'approbation
divine pour fonder notre ville, Numa exigea, lui aussi, de prendre l'avis des
dieux sur son élection. Il se fit conduire à la citadelle par l'augure, qui se
vit officiellement confier à vie cette charge honorifique, et s'assit face au
midi sur une pierre. A la gauche de Numa, l'augure s'était voilé la tête et
tenait dans la main droite un bâton recourbé, sans nœuds, qu'on appela lituus.
Du regard, il embrassa Rome et l'arrière-pays. Il pria, délimita des secteurs
d'est en ouest, puis situa le midi à droite et le nord à gauche. Devant lui,
tout en portant son regard le plus loin possible, il détermina mentalement un
point de repère. Saisissant alors le lituus de la main gauche, il posa la
droite sur la tête de Numa et pria : Jupiter, notre père, si les dieux
veulent bien que Numa Pompilius dont je tiens la tête règne sur Rome,
donne-nous, je t'en prie, des signes précis dans les limites que j'ai
tracées. Il énonça alors entièrement les auspices qu'il voulait se faire
envoyer. Il les reçut. Intronisé, Numa descendit de l'observatoire
augural. »
L’histoire
de Numa relève de la métaphore. Sa sagesse et sa piété[2]
sont des traits généralement prêtés à Auguste auquel je crois pouvoir
l’identifier. Les liens avec Romulus, la nymphe Egérie et Jupiter le projettent
irrémédiablement dans le futur. Il s’agit, ici et n’en pas douter, du sacre
d’Auguste. L’officiant est assurément le faux prophète, que je sais être le premier
représentant du culte solaire. Il figure dans de nombreux quatrains, sous une
dizaine d’allégories. Il figure encore dans les manuscrits de Qumrân, sous le
nom d’Assour, roi des Kittim.
« La
première guerre des fils de lumière La conquête des fils de lumière sera
entreprise en premier lieu contre le lot des fils de ténèbres, contre l'armée
de Bélial, contre la bande d'Édom et de Moab et des fils d'Ammon et la
multitude des fils de l'Orient et] de la Philistie, et contre les bandes des
Kittim d'Assour et leur peuple, (qui seront venus) au secours des impies de
l'Alliance, fils de Lévi et fils de Juda et fils de Benjamin ».
Les
nom d’Assour et des Kittim sont clairement avancés. De source biblique, ni
Benjamin (le loup), ni l’Alliance (la Rose) ne devraient figurer dans
l’Apocalypse, j’en ai donné la raison. A ce titre, une recherche montra que
Brutus était contemporain de l’Alliance et des géants, dont il était le chef.
Revenons au quatrain V, 75. Entre autres observations,
la pierre carrée représenterait l’observatoire augural sur lequel se déroule la
cérémonie, Numa étant effectivement tourné vers le midi. Le bâton évoqué par
Tite est un objet semblable, recourbé, sans nœuds, appelé lituus. Face à autant de détails, le doute
n’est plus permis quant à l’identification de l’individu à Numa, alias Auguste,
que je sais être certaine. Quoi qu’il en soit, ce quatrain compte
indubitablement au nombre des plus représentatifs de la relation entre les
centuries et l’histoire romaine.
Nul
n’est besoin d’être visionnaire pour constater les multiples concordances entre
les récits historiques et les prédictions de Nostradamus. Ne perdons pas de vue
que la prophétie nous projette au cœur de l’Histoire romaine, et ce, même si
les vestiges de cette lointaine époque prouvent le contraire. Il ne
m’appartient pas de détourner les affirmations du devin salonnais pour qu’elles
répondent à la réalité historique. Comme chacun pourra le vérifier, je ne fais
que rapporter ses propos.
La
dernière et quatrième clé repose sur la guerre de Troie, preuve en est que les
centuries évoquent plus de 80 noms de héros et héroïnes parmi lesquels Deucalion, Flore, Hermès,
Achille, Hercule, Charon, Aréthuse, Endymion, Borée, etc., quoi que le
plus grand nombre figure sous des allégories, comme Roi, Reine, Prince
(toujours dotés de majuscules) et autres allégories…
Il
serait dommage de ne pas citer au moins une évocation d’un héros mythique, ici,
un présage :
Présage 90 - Novembre 1563
Part mort mort mordre, conseil, vol,
pestifère,
On n'osera Marius assaillir,
Deucalion un dernier trouble faire,
Peu de
gens jeunes : demis morts tressaillir.
Notons
dans ce seul présage, la figuration de Deucalion et de Marius. Il s’agit de Caius
Marius, célèbre général et homme politique romain. En dépit d’un embrouillamini
apparent, tout est clair, logique et concordant.
Au
titre des allégories, le quatrain suivant est un excellent exemple :
X, 17
La royne Ergaste voyant sa fille blesme
Par un regret dans l'estomach enclos,
Crys lamentables seront lors d’Angoulesme,
Et au germain mariage forclos.
● royne pour reine,
ici Perséphone ●
Ergaste pour
Ergastule, prison souterraine où l'on enfermait à Rome les esclaves condamnés à
des travaux de force ● regret : peine causée par la perte
d'une personne, l'absence d'une chose ● mariage pour alliance ● forclos : qui a laissé prescrire son droit.
● Perséphone aura une réaction violente
en voyant sa fille pâlir, en raison d'un vide intérieur. Des cris lamentables
s'élèveront d’Angoulême, l'alliance prévue avec la Germanie ne pourra plus se
faire.
L’identification
de Perséphone donnerait à cette prédiction tout son sens, si le bon sens ne me
l’interdisait, pour des raisons évoquées plus loin.
Cela
étant, la guerre de Troie complète et enrichi la Bible, les Manuscrits de
Qumrân et autres prophéties dispersées un peu partout dans le monde, ce
pourquoi ses héros et héroïnes figurent en finalité, dans une bonne moitié des prédictions.
A titre de coïncidence, notons encore que les héros mythiques figurent de
nombreuses fois dans les manuscrits de Qumrân. Pour n’en citer que quelques-uns :
Zeus, Cronos, Arès, Aphrodite, Gaia, Rhéa, Déméter, Dioné, achille, Hector, etc.
Cela
étant, la guerre de Troie est une prophétie cachée depuis plusieurs millénaires
et cela vaut pour tous les anciens mythes et légendes du monde. Il n’est pas une
ethnie qui n’ait reçu, dans les temps anciens, le plus souvent sous forme de
poèmes, sa propre version de la prophétie, sur laquelle elles ont, pour leur
plus grand nombre, bâtit leurs us, coutumes et religions.
La
révélation de cette dernière clé, que la logique voudrait voir placée en
premier, implique de révéler des choses qui pourraient heurter la sensibilité du
plus grand nombre. C’est sans doute la raison pour laquelle les fondements de la
légendaire épopée sont restés secrets durant de si longs siècles, sans que
personne ne songe à en révéler la teneur.
En
résumé, la Bible, les Manuscrits de Qumrân, les guerres puniques, la guerre de
Troie forment une seule prophétie, en vérité, la REVELATION ou Apocalypse promise
par les écritures, depuis des temps immémoriaux. Les prophéties de Nostradamus
forment ce dévoilement ! Rien à voir avec l’histoire des siècles
passés.
HIERON ou LE COQ
C
|
Et
rubrique a pour but, de démontrer que les prophéties de Nostradamus suivent un
schéma parfaitement déterminé, à partir duquel les quatrains se voient reliés
dans une même et unique aventure remarquablement structurée. A cet égard,
rappelons qu’il n’y a qu’une grande prophétie, vers laquelle convergent toutes
celles que nous connaissons à ce jour, à la seule condition que leur d’essence
divine soit avérée. Celles qui n’ont pas cette appartenance relèvent des
facultés de prémonition, voyance, préscience, augure, etc., mais aucune ne
revendiquer l’état de prophétie, attendu qu’une prophétie, digne de cette
appellation est tributaire, notamment d’un lien avéré avec Dieu et ses
représentants les plus directs le peuple élu, les hébreux.
Cet
article a pour autre but, d’apporter des exemples patents de traductions et
comme d’aucun pourront le découvrir, sans dissocier les lettres pour en faire
des confettis qui seront après rassemblés pour composer des mots, au grès de
l’imagination du manipulateur. Ajoutons à cela, sans découper les syllabes et
en finalité, pratiquement sans rien changer au texte initial. Pour ce faire,
j’ai choisi le thème du coq, parce son histoire le voit naître à la puissance,
vivre sa vie et mourir. J’aurais pu faire le choix de n’importe quel autre
personnage, pour un même résultat.
Le coq est, dans les
prophéties de Nostradamus, une appellation allégorique de Hiéron II, tyran de
Syracuse. Le despote représente un puissant chef de guerre, fortement impliqué
dans les guerres puniques. Il
instaure son autorité en mettant en déroute les Mamertins (les fils de Mars), des brigands
d’origine italique qui se sont emparés de Messine. Bien qu’ils viennent des cieux, les Mamertins
ne sont pas Martiens, mais seulement, des adorateurs du dieu Mars, comme les
Astartés le sont du soleil.
Afin de
démontrer la cohérence, nous allons suivre le « coq », ou Hiéron le
long de sa vie publique, une vie qui s’avère conforme aux récits historiques.
Outre les premiers et derniers quatrains, les autres ne suivront pas forcément
un ordre logique, attendu que l’application de la méthode me glisse encore
entre les doigts.
VIII,
41
Esleu
sera Renard ne sonnant mot,
Faisant
le saint public vivant pain d'orge
Syrannisera
pres tant à un coq,
Mettant à pied des
plus grands sur la gorge.
● Renard pour rusé, malin ● Syranisera
allusion faite à Syracuse et à la tyrannie dont cette ville et port de la côte
orientale de Sicile à historiquement fait l’objet ● coq : symbolise
l’agressivité du tyran de Syracuse (Hiéron) ● pieds au sens vaincre, étouffer.
Transcription :
Le
Rusé sera élu sans dire un mot, en se faisant passer publiquement pour un saint
vivant modestement. Il tyrannisera Syracuse. Devenu aussi agressif qu'un coq,
il étouffera l'ardeur des plus grands.
L’expression
« Syranisera » signifie qu’il tyrannise Syracuse et cela identifie
incontestablement Hiéron, d’autant plus surement que son nom apparaît à
plusieurs reprises dans les centuries et parallèlement, dans les guerres
puniques.
VIII, 04
Dedans Monech le coq sera receu,
Par Cardinal de France apparoistra
Par Legation Romain sera deceu
Foiblesse à l'Aigle, & force au coq naistra.
● par : en anc. français, pourrait se traduire par avec ● Cardinal : ecclésiastique
satatanique de haut rang, occupant Monaco ● Legation : mission entretenue dans
un pays où il n’a pas d’ambassade.
Transcription
:
Le coq sera reçu dans Monaco, il apparaîtra avec le Cardinal (satanique)
de France. Le chef romain (l’Aigle) sera déçu du résultat des pourparlers qui
lui feront perdre du pouvoir. Le coq affirmera une puissance naissante.
Cardinal est une allégorie relative à la vêture de l’individu. L’homme figure le roy d’effrayeur du quatrain
II, 3, dont la venue était annoncée pour juillet 1999. La date étant passée,
la prophétie est reportée aux calendes grecques.
Le Cardinal désigne le faux prophète, que la légende considère comme un
dieu, le dieu Assour, roi d’Assyrie dont voici, ci-dessous, quelques images.
Assour est intrinsèquement lié aux Annunakis, car c’est la même histoire. Son
nom biblique est Nabuchodonosor. Les premiers venus des cieux figurent dans la
Bible en termes de Rephaïm, pères des géants appelés Nephilim. Le premier alien
que j’ai trouvé est Mithridate. La comète a présidé à se naissance et à son
règne. C’était un siècle avant la venue d’Assour et des Annunakis.
Sur la comète de Mithridate, selon Justin :
« Des
prodiges célestes prédirent encore sa future grandeur. Car l'année où il
naquit, et l'année où il commença à régner, une comète pour chacune de ces deux
époques luisit soixante-dix jours, en sorte que le ciel entier apparut embrasé.
Car sa grandeur occupait le quart du ciel, et son éclat surpassait la
luminosité du soleil, et son lever et son coucher employait l'espace de quatre
heures. »
La comète est apparue, de même,
sous le règne d’Alexandre le Grand et plusieurs autres fois, jusqu’à Néron et
bien entendu, à la mort de Jules César.
V,
14
Saturne
& Mars en Leo Espaigne captive,
Par
chef Lybique au conflict attrapé,
Proche
de Malthe, Heredde prinse vive,
Et Romain sceptre sera
par coq frappé.
●
attrapé, au sens pris au piège ● Heredde pour Herede : rel. à l'hérédité.
Sous-entend ici une princesse ou une reine ● sceptre : insigne de
l'autorité souveraine.
Transcription
:
Saturne
et Mars sont au signe du Lion. L'Espagne est captive, prise au piège dans le
conflit par le chef Libyen. Proche de Malte, une reine est faite prisonnière.
L’empereur romain subit une attaque du coq.
Conformément
aux écrits historiques, Hiéron est d’abord ennemi des Romains, avant de devenir
leur allié, mais ici, il guerroie contre l’empereur romain.
III,
52
En
la campagne sera si longue pluye,
Et
en la Pouille si grande siccité,
Coq
verra l'Aigle, l'aisle mal accomplie,
Par Lyon mise sera en
extremité.
● Pouille : rég.
d’Italie entre les Apennins et l'Adriatique ● accomplie pour désorganisée.
Transcription
:
En
Campanie, la pluie durera fort longtemps, la région des monts Apennins
connaîtra dans le même temps une grande sécheresse. Le coq verra l'Aigle, la
défense désorganisée, presque anéantie par les forces de Lyon que je crois être les Allobroges.
V, 68
Dans le Danube &
du Rhin viendra boire
Le grand Chameau, ne
s'en repentira :
Trembler le Rofne,
& plus fort ceux de Loire
Et
pres des Alpes coq le ruinera
● boire :
absorber, prendre ● Chameau : personne méchante ou acariâtre, notons la majuscule
● ruinera, du v. ruiner : détruire, ravager, endommager gravement,
vaincre.
Transcription :
L’Antéchrist
s'emparera du Danube et d’une partie du Rhin et ne le regrettera pas. Ceux du
Rhône trembleront et plus encore ceux de Loire, mais près des Alpes le coq le
vaincra.
Les précédents quatrains décrivent Hiéron, en ennemi des Romains.
I,
93
Terre
Italique pres des monts tremblera,
Lyon
& coq non trop confederez,
En
lieu de peur l'un et l'autre s'ayedera,
Seul Catulon &
Celtes moderez.
●
Catalogne, rég. située au N.O. de l'Espagne.
Transcription
:
La
terre italienne tremblera près des monts Apennins. Les forces de Lyon et du coq
ne seront pas alliées, mais au lieu de prendre peur, elles s'aideront l'une et
l'autre. Seuls, l'Espagne et les Celtes (Céliques) resteront modérés.
VIII, 61
Iamais par le decouvrement du iour
Ne au signe sceptrifere
Que tous les sieges ne soient au seiour,
Portant au coq don du TAO armifere.
● jour : éclairage, lumière, vérité ● Sceptifere :
rel. au sceptre, insigne de royauté ● seiour pour séjour : délai, action de
s'attarder ● TAO, principe d'ordre à la fois transcendant et immanent qui régit
l'Univers, selon l'ancienne philosophie chinoise. Représente vraisemblablement,
ici, l’Antéchrist. Soulignons qu’il est fils du dragon cosmique appelé diable
et Satan, que ce dernier gîte depuis plusieurs décennies sur une rive du Tibre,
à la porte de Rome. Son arrivée figure au quatrain II, 43 en ces termes : « Pau, Timbre
undans, serpent sus le bort mis. » Conformément à la prophétie, il est précipité sur terre et ses anges
(démoniaques) avec lui. (Ap. 12 : 9)
Transcription
:
Même avec la découverte de la vérité, il ne parviendra jamais, à la
puissance souveraine. En attendant un poste inoccupé, il portera au coq un
cadeau du dieu de la guerre.
VIII, 46
Pol mensolee mourra trois lieues du Rosne,
Fuis les deux prochains tarasc destrois :
Car Mars fera le plus horrible trosne,
De coq & d'aigle de France freres trois.
● l’absence de maj. à mensolée marque son origine terrestre ● tarasc :
détroits du Tarasconnais, à l’embouchure du Rhône, arrondissement d'Arles ●
trosne pour siège, action d’assiéger ● aigle de France représente l’Aigle,
roi de Rome occupant alors le château de Pau.
Transcription
:
Mensolée n’est pas
identifié. Pol mensolée mourra non loin du Rhône. Fuis les deux prochains
détroits du canton d'Arles, car Mars fera le plus horrible siège, Pol mensolee,
le coq, l'Aigle de France étant unis comme trois frères.
L’Aigle de Français
est ici l’Antéchrist, résident au château des Navarre à Pau, réquisitionné pour
l’heure par les barbares célestes.
I,
31
Tant
d'ans en Gaule les guerres dureront,
Outre
la course du Castulon monarque :
Victoire
incerte trois grands couronneront,
Aigle, coq, lune,
lyon, soleil en marque
●
Castulon pour Castulonensis, massif montagneux dans la Bétique. Allusion au
jeune Lyon, la comète. ● marque : signe la transmutation du Soleil.
Transcription
:
Les
guerres dureront tant d'années en France, outre la course du Castulon monarque,
trois grands rois couronneront une victoire dont l'issue semblait incertaine
sur les forces de l'Aigle et du coq. La Lune est au signe du Lyon, le Soleil
porte les marques de son déclin.
VI, 28
Le grand Celtique entrera
dedans Rome,
Menant amas d'exilez et bannis :
Le grand pasteur mettra à mort tout homme
Qui pour le coq estoyent aux Alpes unis.
● Le grand Celtique est le grand Chyren, la majuscule marques on origine
céleste.
Transcription :
Le grand Chyren entrera dans Rome à la tête d'un grand nombre d'exilés et
de bannis. Le grand pasteur mettra à mort tout homme qui se ralliera aux forces
des Alpes pour le compte du coq.
Ce quatrain montre maintenant l’inimitié entre le grand Chyren et le coq.
Soulignons la coïncidence avec l’entrée triomphale dans Babylone par Cyrus, lui
aussi oint de Dieu, auquel le grand Chyren s’identifie de bien étrange manière.
VIII,
06
Clarté fulgure à Lyon apparante
Luysant,
print Malte, subit sera estainte :
Sardon,
Mauris traitera decevante,
Geneve à Londre à coq trahison
fainte.
● Malte : fait référence à la
fièvre de Malte, la majuscule marquant la nature céleste de l’événement ● Sardon pour sardoine, ou calcédoine, sorte
de cendre rouge brun translucide. Dans des conditions idéales de
cristallisation, la calcédoine figure parmi les pierres précieuses ● Mauris : du lat. Maurus, Africains,
Berbères de Mauritanie, les Maures.
Transcription :
Une clarté fulgurante
apparaîtra sur l’astre chevelu, il deviendra luisant et sera pris de fièvre,
mais la flamme s'éteindra subitement. Il dégagera une quantité de sardoine que
les Africains jugeront peu importante. A Londres, le chef de Genève feindra de
trahir le Coq.
Le chaos cosmique est,
ici, avéré. La terre en subit les retombées.
VIII, 09
Pendant que l'aigle &
le coq à Savonne
Seront unis, Mer, Levant
& Ongrie,
L'armee à Naples,
Palerme, Marque d'Ancone
Rome, Venise par Barbe horrible crie.
● Savonne : v. de
Ligurie, proche de Gêne ● Mer : la majuscule indique la Méditerranée. Le
lien avec le ciel s’établit par le fait, qu’elle est tenue par l’Antéchrist et
par la suite, nombre de ses successeurs ● Levant : pays situés à l'Est ●
Barbe pour Barbare.
Transcription :
Pendant que l'Aigle et le
coq à Savone seront unis aux peuples des îles de la Méditerranée, aux pays
asiatiques et à la Hongrie, l’armée stationnée à Naples, celles de Palerme, des
Marches d'Ancône, Rome et Venise seront attaquées par les Barbares qui feront
un horrible carnage au milieu des hurlements et des cris.
Ce quatrain scelle maintenant
l’union entre Hiéron et l’aigle, alors que nous les avions vus précédemment
ennemis et cela correspond très exactement au récit historique. A ce propos,
l’histoire rapporte que Hiéron s’allia dans un premier temps aux Carthaginois
contre les Romains, avec lesquels il conclut finalement un traité qu’il
respecta jusqu’à sa mort et c’est bien ce qui apparaît dans les centuries. Au
vu de pareilles concordances, il est cette fois bien difficile de nier la
relation entre la prophétie et l’histoire
VIII, 16
Au lieu que Hieron fait sa nef fabriquer
Si grand deluge sera
& si subite,
Qu'on n'aura lieu ni
terres s'ataquer,
L'onde monter Fesulan Olympiques.
● Le libellé en capitales
marque manifestement le rang élevé de Hiéron ● Fiesole, ville proche de
Florence.
Transcription :
Au port de Syracuse où
HIERON fait fabriquer son bateau, un grand déluge arrivera si soudainement
qu'il n'y aura plus ni endroit, ni terre à attaquer. L’eau montera aussi à
Fiesole durant les Olympiades.
Le libellé en capitales propulse Hiéron au premier rang
d’une religion, dans le cas présent, d’obédience forcément diabolique.
Outre cela, Athénée (Déipnosophistai)
nous a laissé une description détaillée d’un luxueux bateau, La Syracusaine (env. 4 000
tonneaux). Construit sur ordre de Hiéron II et mis à l’eau par Archimède en
personne au moyen d’un mécanisme de sa conception, il comportait de nombreuses
machines : catapultes, grues, etc.
Je comprends l’étonnement de tous devant de telles
coïncidences, cependant, quel autre sens donner au quatrain ? Doit-on en
conclure qu’Athénée serait lui aussi un homme du futur dont on lirait
aujourd’hui les écrits ? A cet égard, mes recherches m’ont amené à la
conclusion, que ce qui semble être une aberration, n’en serait pas une. En
vérité, l’étrangeté vaudrait pour tous les antiques auteurs grecs et latins,
d’autant que beaucoup œuvraient à l’une ou l’autre cour des empereur romains.
Il apparaît de toute évidence que le passé et le futur
se confondent, sans qu’il soit possible de fournir la moindre explication ou
sans remettre en cause les prophéties ou l’histoire.
Pour ceux qui douteraient encore de la précédente
interprétation, le quatrain suivant devrait finir de les convaincre d’une
participation effective de Hiéron dans la prophétie.
VI, 49
De la patrie de Mammer grand Pontife,
Subiuguera les confins du Danube :
Chasser les croix, par fer raffe ne riffe,
Captifs, or, bagues plus de cent milles rubes
● Mammer : rel. à la Sicile, Mamer en langue
Osque. Les Mamertins se disaient fils de Mars. ● grand pontife : le plus haut
dignitaire romain et chef du culte satanique ● fer : syn. de dureté ● raffle pour raffut : syn. de grand bruit (de guerre) ●
riffe : forme ancienne de rifler,
écorcher, arracher, égratigner ● rubes : du lat. rubeus pour rouges.
Transcription
:
Depuis la Sicile, le grand Pontife (saint Hiéron) subjuguera les confins
du Danube. « Les Celtes seront chassés, écorchés dans de durs combats ou
faits prisonniers et leurs richesses pillées par plus de cent mille
Rouges. »
Hiéron figure maintenant au
titre de grand Pontife, une dignité reçue, possiblement le cadeau, de la main
de l’empereur romain.
X, 63
Cydron, Raguse, la cité au sainct Hieron,
Reverdira le medicant secours :
Mort fils de Roy par mort de deux heron,
L'Arabe, Ongrie feront un mesme cours.
● Cydron : du lat. cydarum, sorte de vaisseau de transport ● Raguse pour
Ragusa : v. de Sicile proche de Syracuse ● sainct pour saint : haut dignitaire
de la religion satanique, grand pontife ● reverdira, du v. reverdir, rendre de
nouveau vert ● medicant pour medicament : remède heron : souligne la couleur
gris-cendré d’astéroïdes en fin de vie, ces moines dont nous avons parlé à
propos de Varennes.
Interprétation :
Par bateau, Ragusa, la ville vouée au saint Hiéron recevra le traitement
sauveur qui la fera reverdir. Le fils du roi sera tué par la mort de deux
astéroïdes gris cendré, l'Arabe et le Hongrois suivront le même chemin.
Les
chaos cosmique est à son comble, d’où la présence d’astéroïdes. Tout cela est
relaté dans les antiques ouvrages, notamment Julius Obsequens, avec des lunes
multiples, des soleils de nuit, etc. Dont voici un extrait :
« On vit dans le ciel une torche
ardente, qui se portait vers l’occident. Une grande étoile brilla pendant sept
jours. Trois soleils resplendirent à la fois, et le plus bas des trois parut
entouré d’une couronne d’épis, qui jeta la plus vive clarté : le soleil, ayant
ensuite repris la forme d’un seul disque, ne donna, pendant plusieurs mois,
qu’une lumière pâle et languissante. »
IV,
04
L'impotent
prince fasché, plainct & querelles
De
rapt & pillé, par coqz & par Libyques :
Grand
est par terre par mer infinies voilles,
Seule Italie sera
chassant Celtiques.
●
Coqz : soldatesque de Hiéron, du coq.
Transcription
:
Le
Prince impotent sera fâché du nombre de plaintes et de querelles, causées par
les rapts et les pillages imputés aux soldats de Hiéron et leurs alliés
libyens. Un grand nombre viendra par voie terrestre et en mer, on verra des
bateaux à l'infini. L’Italie restera seule à chasser les Céliques.
Il
est beaucoup question de bateaux, le plus souvent à voile, leur nombre laisse
rêveur ! Cette marine archaïque semble en inéquation avec les Aigles et
autres aérodynes figurant dans les quatrains. Cet anachronisme pourrait avoir
pour cause une pénurie d’énergie, possiblement par épuisement des ressources
naturelles, mais plus sûrement, à cause des trop nombreux cataclysmes qui
auront mis à mal les structures de transformation et d’acheminement des
produits énergétiques. Les raisons probables à cette situation apparaîtront
bientôt plus clairement.
II, 42
Coq, chiens & chats de sang seront repeus,
Et de la playe du tyran trouvé mort,
Au lict d'un autre iambes et bras rompus,
Qui n'avoit peur mourir de cruel mort.
Transcription :
Les chiens et les chats se repaîtront du sang de la
plaie du coq. Le tyran sera trouvé mort, dans le lit d'un autre, les jambes et
les bras rompus, lui qui n'aurait pas voulu mourir de mort cruelle.
VIII, 05
Apparoistra temple luisant orné,
La lampe & cierge à Borne & Bretueil.
Pour la Lucerne le canton destroné,
Quand on verra le grand coq au cercueil.
● temple : désigne ici, un astre ● orné : embelli, beau ● lampe : source de lumière ● cierge : longue chandelle de cire
destinée à éclairer ● borne pour Bornel,
localité au N. de Paris. Cette déduction, est d’autant plus évidente que ce mot
est associé à Breteuil et que les deux villes sont seulement distantes de 55 km
● Lucerne : canton suisse ● coq : chef de guerre, formellement
identifié sous le nom de Hiéron.
Transcription :
L'astre luisant et beau apparaîtra, sa
lumière éclairera le nord du bassin Parisien, de Bornel à Breteuil. Le canton
de Lucerne perdra sa puissance, quand le grand coq sera mis au cercueil.
Le
tableau ci-après montre les contemporanéités, notamment du coq. Il s’avère en
finalité, qu’il est contemporain de la majorité des protagonistes, pour la
bonne raison que son époque, couvre seulement une quarantaine d’années sur les
deux ou trois siècles de durée globale. La cataclysme servant de point de
repère et sachant que celui-ci se produit à la mort de César, la suite voit
l’arrivée en masse des Gog Magog, d’Assour, des Kittim, du Grand Monarque, des
Celtes. Bref, une kyrielle d’entités, tous groupés pour faire la guerre de
l’Armageddon, illustrée dans l’histoire par les guerres puniques et dans la
mythologie, par la guerre de Troie.
Cette guerre s’étend dans le zodiaque, du signe de la Balance sous
lequel se produit le cataclysme, au signe du Sagittaire. Le coq couvre cette
seule période, la plus révélatrice.
DATATION ET
CHRONOLOGIE
Nous
avons suivi le coq depuis sa montée au pouvoir et son histoire est conforme aux
récits historiques. Il paraît, en effet, toujours plus évident que les
quatrains s’enchaînent pour aboutir en finalité à un récit parfaitement
structuré, reste à trouver la clé qui permettra un jour de reconstituer le
puzzle. A cet égard, j’ai découvert la méthode, mais je n’arrive pas encore à
l’appliquer. Cela étant, on devrait pouvoir organiser et dater les quatrains à
partir d’une année liturgique.
A cet égard, Nostradamus précise :
« car l’entendement créé
intellectuellement ne peult voyr occultement, sinon par la voye faicte au lymbe
moyennant la exigüe flamme en quelle partie les causes futures se viendront à
incliner. »
Selon
Nostradamus, on ne peut voir ce qui est caché que par la voie faite au
Zodiaque. J’ai cru comprendre qu’il fallait placer les quatrains relatifs à la
comète dans le zodiaque, chacun dans le signe qui lui est assigné avec
probablement une section de prédictions auxquels elle est attachée. En ce qui
me concerne, j’en ai découvert un cinquantaine, mais peut-être pas assez. Cela
fait, on retrouvera les prédictions, dans l’ordre de leur accomplissement.
Voilà pour la chronologie. Quant à la datation, elle ne peut se faire qu’à
partir d’une année liturgique, un chiffre qui revient souvent, l’an six
cent, mais peu importe ce nombre. Il faut aussi connaître la durée d’un
signes, j’entrevois un trentaine d’années pour chacun d’eux, mais je ne suis
encore sûr de rien. Dans cette hypothèse, l’apocalypse s’étendrait sur 360 ans,
auquel cas, une année correspondrait à un degré. Etant donné la tranche
d’histoire concernée, de Mithridate à Hadrien et plus, cette durée semble
plausible.
EPILOGUE
Pour
les sceptiques, je les invite à rechercher dans les antiques écrits, les
peuples Barbares de haute stature (3 à 4 m), maigres, au teint laiteux,
aux yeux souvent bleus, aux cheveux roux. Nostradamus les appelle, entre autres
noms, les Laicts.
Cette
description concerne les peuples Etrusques, Germains, Suèves, Goths, Volsques,
Vandales, Hyperboréen, etc.,
en tout, plus de cinquante ethnies. A l’exception d’Auguste, il se trouve que
la majorité des empereurs, sénateurs et chefs de guerre romains répondent à ces
critères.
Entre autres arguments, il se trouve que les
antiques auteurs grecs et latins évoquent des géants assis sur les collines,
des vaisseaux, des poutres, des bataillons armés guerroyant dans les nuages. Il
tombe du ciel du sang et des lambeaux de chair. Les foudres atteignent leurs
objectifs avec une remarquable précision. Selon la Bible, Alexandre le Grand
parcourait la terre sans toucher le sol. Antiochus Epiphane faisait chuter des étoile et les
foulait, etc.
Outre cela, il
apparaît, dans le Coran, qu’Alexandre le grand est contemporain des Gog Magog
et dans la Bible, qu’il parcourait la terre sans toucher le sol. La comète est
apparue deux fois sous son règne.
J’ai
bien conscience que mes déclarations remettent en question toute notre culture,
et à bien y réfléchir, bien plus que cela.
Attendu
que je n’ai pas trouvé de successeur, pour reprendre mes travaux et en vertu
d’un âge avancé (83 ans), j’ai l’intention de publier les centuries et les
épitres décryptés, mais je n’ai pas encore choisi, ni la plateforme, ni le
format.
Ci-dessous,
Assour
[1] A la fin de la République,
condamnation arbitraire annoncée par voie d'affiches, et qui donnait licence à
quiconque de tuer ceux dont les noms étaient affichés.
[2] Sa piété signifie qu’il voue un
culte à un dieu, en l’occurrence au Diable.